Énergies renouvelables

Faire émerger d’autres projets de méthanisation, notamment agricole, en commençant par organiser des rencontres territorialisées pour mobiliser des groupes d’agriculteurs. Grâce à la diversification de production et de revenu, plusieurs types de projets pourront toutefois être développées, autres que les projets agricoles, mobilisant différentes natures d’acteurs (agricoles, industriels, collectivités, citoyens…), ainsi que les projets de valorisation de boues d’équipements d’épuration (stations d’épuration).

• Accompagner la filière biogaz amont, mobiliser les gisements
• Renforcer le réseau de distribution gaz local
• Valoriser les couverts d’interculture pour alimenter les méthaniseurs
• Gestion des effluents
• Accompagnement technique des petites unités existantes

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A l’horizon 2050, le solaire représente un potentiel d’énergie renouvelable majeur. La stratégie solaire consiste à développer toutes les formes de production solaire en mobilisant tous les acteurs : particuliers, entreprises, agriculteurs, collectivités… et différents supports de production : toitures, ombrière, parc au sol (friches industrielles et urbaines, sols dégradés, zones d’activités). 

• Mobiliser les artisans du territoire
• Lever les freins à l’installation de toitures PV
• Développer le solaire en toiture chez les particuliers (5 000 toits)
• Développer le solaire en toiture des  bâtiments publics (30 bâtiments publics)
• Développer le solaire sur le bâti agricole et industriel (30 bâtiments)
• Développer une offre solaire au sol : parcs solaires et 6 000 places de parking

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Le potentiel du solaire thermique est bien moindre que le solaire photovoltaïque, du fait de besoins en énergie moins importants pour la production d’eau chaude par rapport aux consommations électriques. Le PCAET proposera différents outils pour massifier le recours au chauffe-eau solaire individuel : auprès des particuliers mais aussi auprès collectivités et industriels.

• Développer le solaire thermique chez les particuliers (1 500 toits)
• Développer le solaire thermique – équipement public et industrie (10 équipements publics ou industriels)

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L’analyse du potentiel éolien du territoire montre qu’il existe un potentiel important de production d’électricité. Le territoire compte déjà sept parcs éoliens (28 éoliennes), trois sont actuellement en construction (13 éoliennes) et deux autres en cours de développement. L’acceptabilité environnementale et sociale de cette énergie nécessite toutefois de cadrer les projets et de définir des règles pour limiter le nombre d’éoliennes, à minima pour définir des critères de qualité des projets, dont le respect des enjeux paysagers (patrimoine remarquable, proximité du Val de Loire…) et des zones de sensibilité écologique. 

L’objectif retenu à l’horizon 2030 pour la production d’EnR provenant de l’énergie éolienne est de 300 GWh. Les projets actuels ou à venir couvrent quasi totalement cet objectif. Trois parcs éoliens supplémentaires sont envisagés pour couvrir cet objectif. Dans le cadre d’un de ces projets, il pourra être envisagé d’expérimenter la production d’hydrogène par électrolyse afin de développer un écosystème hydrogène local.

• Développer 3 nouveaux parcs éoliens
• Expérimenter l’hydrogène par électrolyse et faire émerger un écosystème hydrogène local

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Cette source d’énergie est actuellement très peu développée et le potentiel réel est mal connu. La géothermie est théoriquement adaptée au territoire de part la forte proportion d’habitat type pavillonnaire, aux relativement grandes parcelles liées aux logements individuels, et d’une part encore élevée de chauffage fioul dans les logements. Il s’agira de vérifier aussi l’absence de risque lié à la présence du radon. Le PCAET propose donc d’étudier le potentiel réel de la géothermie sur le territoire, selon ses différentes technologies et ses enjeux technico-économiques. 

• Mieux connaître le potentiel géothermique du territoire et développer la ressource

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Cette action est liée notamment à la valorisation de la ressource biomasse et méthanisation. L’intérêt des réseaux de chaleur, outre le fait d’apporter une énergie à un prix compétitif et maîtrisé, est de pouvoir distribuer une énergie issue de sources renouvelables. Les communes sont dotées d’équipements publics et de locaux administratifs parfois concentrés dans un périmètre relativement proche. Ces équipements peuvent justifier de la création de petits réseaux de chaleur. Une étude d’opportunité doit permettre de confirmer le potentiel de réalisation de quelques réseaux locaux, notamment au regard de l’analyse des densités énergétiques (concentrations des consommations énergétiques sur des secteurs géographiques restreints).

Le potentiel de valorisation de la chaleur sur les stations d’épuration sera particulièrement étudié. Au niveau des zones d’activités, la faisabilité de réseau de chaleur (en fonction des besoins des entreprises) et le potentiel de valorisation d’énergie fatale (en fonction de l’offre des entreprises disposant d’équipement générateur de chaleur) sera étudiée en lien avec les démarches d’écologie industrielle.

• Identifier les secteurs pertinents pour la création des réseau de chaleur
• Explorer le potentiel de valorisation de chaleur fatale

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Le potentiel de production d’électricité à partir de l’énergie hydraulique parait faible.  Néanmoins, le territoire est parcouru de nombreux cours d’eau (la Loire, L’Èvre, L’Hyrôme, Le Jeu, Le Lys, La Moine, la Sèvre nantaise… ) dont plusieurs sont équipés d’anciens moulins. Une étude des chutes d’eau et du potentiel de production d’hydroélectricité sera réalisée, avec l’objectif de valoriser au moins un des sites, y compris à des fins pédagogiques.

• Identifier les secteurs pertinents pour le développement  de l’énergie hydraulique

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