Prévenir les risques d’inondations

Un processus de surveillance de la digue en cas de crue est mis en place avec les services de l’État et les collectivités riveraines de la Loire. En l’état actuel de la digue, le niveau de sûreté (niveau de crue ayant une probabilité significative de représenter un péril pour la digue) est fixé à 4,70 m à la station de Montjean. L’objectif est de porter ce niveau de sûreté à 6,45 m d’ici 6 ans, ce qui nécessite de lourds travaux. Le risque d’inondation serait divisé par 30.

De gros travaux pour renforcer la digue de la Loire

En 2018, l’entretien des digues non-domaniales (n’appartenant pas à l’État, soit plus de la moitié en Maine-et-Loire) a été transféré aux intercommunalités. Mauges Communauté a délégué la gestion des 13,4 km de digue située entre Montjean-sur-Loire et Saint-Florent-le-Vieil à l’Établissement Public Loire.
Une étude de danger a mis en évidence plusieurs points de faiblesse sur l’ouvrage. Cette fragilité a été confirmée lors de la crue de février 2021. Le constat est là : la Loire s’infiltre dans la digue et des brèches sont possibles. En cas de menace de rupture, il faudrait envisager une évacuation de la population sur 30 km², soit environ 1 200 habitants et travailleurs. Pour éviter un tel scénario, il faut intervenir, et vite. Mais les travaux sont lourds : au moins 5 millions d’euros sur 6 ans.

Une partie de ces travaux sera subventionnée par l’État, et le Département. En réalité ce chantier est une nouvelle dépense très lourde pour Mauges Communauté. L’objectif est entre autres de couler des murs étanches à l’intérieur de la digue à l’endroit des points faibles, ou de rénover les portes de la Thau à Saint-Florent-le-Vieil. En savoir plus sur les travaux en cours.

Un Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI)

La probabilité de subir une crue ne sera jamais nulle, c’est la raison pour laquelle un Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) a été élaboré. Il proposera plusieurs actions de communication et de prévention, notamment pour réduire la vulnérabilité des habitations (maison à étage, ouverture sur le toit, etc.), ou pour anticiper les perturbations dont l’origine est incontestablement le changement climatique.